Le lundi 15 avril 2013
Sur quatre offres déposées, seules deux ont été retenues par les administrateurs judiciaires..
Les 470 salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, menacée de fermeture, retiennent leur souffle. Mardi, le tribunal de commerce de Rouen examine les offres de reprise du site, le jour même de la fin de l'autorisation de poursuite de l'activité.
Depuis le dépôt de bilan, début 2012, et la liquidation judiciaire, en octobre, des dizaines de candidats s'étaient présentés, mais seules deux offres sont encore en lice: celle du panaméen Net Oil et celle du libyen Murzuq Oil, seules jugées recevables, le 2 avril dernier, par les administrateurs judiciaire. Net Oil serait prêt à reprendre les 470 salariés et à investir 468 millions d'euros dans le site. Les intentions de Murzuq Oil restent confidentielles.
"Ce n'est pas aux administrateurs de décider, mais au tribunal, qui doit pouvoir faire son choix parmi ces quatre dossiers, qui sont tous complètement différents", argumente Jean-Luc Brouté, porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC. L'inquiétude des salariés est d'autant plus vive que la décision du tribunal pourrait ne pas intervenir immédiatement. "Il devra de toute façon se prononcer avant l'envoi des lettres de licenciements prévu le 22 avril, dans le cas où aucun repreneur ne serait désigné", précise l'intersyndicale.
Mardi 16 avril 2013 à partir de 9h30 aura lieu l'audience de la dernière chance au tribunal de commerce de Rouen. Les 470 salariés de la raffinerie de Petit-Couronne comptent sur une mobilisation exceptionnelle. Un barbecue sera organisé.
On compte sur vous !
Blog des salariés de Petroplus : http://luttedespetroplus.blogspot.fr/ |