Ce vendredi, des marchands de quatre saisons et autres camelots prendront place au boulodrome de Saint-Pierre-lès-Elbeuf. Ce premier marché couvert dans l'agglomération elbeuvienne doit devenir un rendez-vous hebdomadaire.
Il y a une vingtaine d'années, la commune de Saint-Pierre avait son marché hebdomadaire, qui a décliné petit à petit. Une tentative a été réalisée il y a quatre ans (rue du Puits Mérot), mais abandonné en raison d'une trop grand gène à la circulation, à cause de la proximité avec le supermarché U.
Dominique Le Bots, président de la Boule Pétanque de Saint-Pierre, et ses amis dirigeants de l'espace Henri Salvador, ont alors eu une idée qui devrait suivre son chemin : la création d'un marché couvert. Une façon d'animer cet espace et aussi de l'amortir, l'entretien étant à la charge de la Ligue de Pétanque de Haute-Normandie, partant du principe que tout équipement qui ne "travaille pas" coûte de l'argent.
Outre les joueurs de pétanque, qui laissent un petit euro pour pratiquer leur sport favori, soit en semaine, soit en compétition, le boulodrome accueille régulièrement des foires à tout et autres manifestations. Alors effectivement, pourquoi pas un marché hebdomadaire ? Si la structure n'est pas chauffée, elle offre au moins le mérite d'être couverte. Chacun devrait y trouver son compte : les commerçants qui auront la possibilité de rentrer leur véhicule pour le déchargement et les acheteurs qui pourront marchander à l'abri.
Pour ce qui est de l'éloignement du centre-ville, un projet de ligne de bus accédant au marché est à l'étude, il sera pris en charge par la mairie. Cela faciliterait surtout le déplacement des personnes âgées. Avant la première qui aura lieu ce vendredi 1er février à 7h30, commerçants et organisateurs se sont réunis, et il faut reconnaître que l'optimisme était général, notamment chez les vingt quatre premiers pionniers du "premier marché couvert de l'agglo d'Elbeuf".
Si dans quelques mois, ils sont plus nombreux et que le succès est au rendez-vous, le challenge sera gagné.
Source : Journal d'Elbeuf